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terça-feira, 8 de fevereiro de 2011

LE SECRET DE FATIMA Faut-il croire que le Vatican a publié un faux ?

LE SECRET DE FATIMA Faut-il croire que le Vatican a publié un faux ?















En mai 2000, le Vatican révèle le troisième secret de Fatima.
Cette révélation met fin, apparemment, à des décennies de
polémiques et d’indiscrétions. Apparemment. Parce qu’en
réalité, les choses ne se sont pas passées ainsi...
Statue de ND de FatimaNous sommes le 13 mai 2000 lorsque le cardinal Angelo Sodano communique que le Saint Père a décidé de dévoiler le troisième secret de Fatima. L’occasion en est donnée par la béatification, au Portugal, de Francesco et de Giacinta Marto, deux des pastorinhos auxquels, en cette lointaine année 1917, était apparue la Madone. Cette annonce fait immédiatement le tour du monde, car ce secret, jalousement gardé par le Vatican, avait été pendant des décennies au centre d’indiscrétions, de polémiques et d’intrigues internationales.
Sur le moment, le cardinal fait allusion au contenu du secret, mais il faudra attendre environ un mois pour le connaître dans son intégralité, lorsqu’il sera publié par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le texte est accompagné d’une brève présentation signée par celui qui était alors le secrétaire de la Congrégation, Mgr Tarcisio Bertone, et d’un bref commentaire théologique du préfet du même dicastère, le cardinal Joseph Ratzinger. Suivaient des pièces jointes et des notes. En extrême synthèse, le secret consiste dans la vision désolante d’une ville en ruine, parsemée des cadavres de martyrs, à travers laquelle marche, affligé, « un évêque vêtu de blanc » (dont sœur Lucia écrit : « Nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint Père ») suivi d’évêques et de religieux. Le cortège monte au sommet d’une colline sur laquelle se trouve une croix, au pied de laquelle le Pape est tué.
Dès l’annonce du cardinal Sodano, le Vatican a identifié l’« évêque vêtu de blanc » comme Jean Paul II et son assassinat comme l’attentat perpétré par Ali Agca en 1981. Mais cette révélation et son interprétation officielle ont immédiatement suscité des perplexités. Nombreux sont ceux qui, entre autre, ont fait remarquer une différence entre ce que le cardinal Sodano avait dit le mois précédent à Fatima, lorsqu’il avait parlé d’un pape qui « tombe par terre comme mort », et le texte écrit, dans lequel on parle d’un pape indiscutablement « tué ».
Les choses n’ont fait que se compliquer pour le Vatican à cause de toutes les associations de fidèles qui sont nées autour de Fatima, laïcs, prêtres, et érudits variés qui connaissent dans tous les détails ce qui est arrivé autour de cette prodigieuse apparition ; or c’est justement de ces milieux que sont venues les critiques les plus âpres.
Ces critiques se sont condensées entre 2006 et 2007 en deux livres d’enquête : « Il quarto segreto di Fatima » [Le quatrième secret de Fatima], d’Antonio Socci, et « La profezia di Fatima » [La prophétie de Fatima], de Marco Tosatti. Nous parlerons ci-dessous du contenu de ces volumes.
La Vierge avait-elle prévu Ali Agca ?
Une des controverses les plus vives concerne l’identification de l’évêque vêtu de blanc avec Karol Wojtyla. En d’autres termes : la Vierge avait-elle vraiment prophétisé l’attentat contre Jean-Paul II ? Dans son livre, Socci fait remarquer que l’interprétation vaticane du secret, en réalité, n’est pas aussi univoque, et ce, dès l’annonce du cardinal Sodano, dont les mots sont rapportés dans le document dédié au secret de Fatima : le prélat explique que les événements décrits dans la vision « semblent désormais appartenir au passé ». « La Dame du message semble lire avec une perspicacité singulière les “signes des temps” [C’est nous qui mettons les italiques, ndr] ». En somme, d’après Socci, il semble que le prélat éprouve une certaine crainte à utiliser des expressions trop affirmatives.
Il n’est pas le seul. Dans sa note théologique, le cardinal Ratzinger explique la coïncidence entre le pape du message et Wojtyla à travers une « élégante » expression interrogative : « Le Saint Père, lorsqu’il se fit apporter le texte de la troisième partie du “secret” après l’attentat du 13 mai 1981, ne devait-il pas y reconnaître son propre destin ? ».
Au-delà de ces annotations qui peuvent apparaître comme de simples arguties, il est clair que, comme il s’agit de révélations privées, nous ne nous trouvons pas devant des articles de foi. Le cardinal Ratzinger lui-même précise, dans une interview accordée à La Repubblica le 19 mai 2000, qu’il n’existe pas d’« interprétations obligatoires ». D’autre part, il suffit d’examiner le document officiel du Vatican pour que tout doute soit écarté à ce sujet. En effet, un chapitre du commentaire théologique s’intitule, de manière significative : « Une tentative d’interprétation du “secret” de Fatima. [C’est nous qui mettons les italiques, ndr] ».
En tous les cas, et indépendamment de toute autre considération, les détracteurs de la version officielle ont beau jeu de se demander : si le secret ne se référait qu’aux persécutions subies par les chrétiens dans ce siècle et à l’attentat contre le Pape en 1981, pourquoi attendre si longtemps pour le rendre public ?
Secrets publics et doutes secrets
Les controverses nées autour de l’interprétation du secret, bien que nombreuses, sont encore bien peu de chose par rapport aux polémiques suscitées par le texte lui-même. Il vaut mieux, pour une plus grande clarté, reprendre les choses à partir du commencement, c’est-à-dire à partir de moment où sœur Lucia, dans la clôture du carmel de Coimbra, reçoit de son évêque la requête de raconter la révélation par écrit.
La sœur rédige différents mémoires de ce qu’elle a vu et entendu dans cette lointaine année 1917 à la Cueva de Iría : le premier date de 1935, le deuxième de 1937, le troisième est daté de 1941. Dans ce troisième écrit, explique Socci, la sœur « révèle les deux premières parties du secret [...], fait savoir qu’il y aussi une “troisième partie” qu’elle ne révèle pas pour l’instant. Quelques mois après, elle écrit le quatrième mémoire (daté du 8 décembre 1941), dans lequel elle recopie exactement le précédent, mais quand elle arrive à la fin du deuxième secret [...] elle ajoute une nouvelle phrase, qui n’était pas dans le texte de l’été : “Em Portugal si conservarà sempre o dogma da fé etc. [Au Portugal on conservera toujours le dogme de la foi etc., ndr]” ». Enfin, en janvier 1944, elle notera ce qui sera appelé le troisième secret.
Les deux premiers secrets, dans lesquels étaient prophétisées la Révolution russe et la Deuxième guerre mondiale, furent rendus publics dans les années quarante, tandis que le troisième secret ne devra être révélé qu’en 1960, comme le fera savoir Lucia. Mais en 1957, le Saint-Siège ordonne que le texte soit envoyé à Rome et demande le silence à la sœur. Et le secret sera gardé jusqu’en 2000, c’est-à-dire jusqu’à la publication du document Le message de Fatima par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Une publication, à vrai dire, plutôt malencontreuse. Les critiques de la version officielle, en effet, ont beau jeu de faire remarquer une anomalie voyante. En effet, lorsqu’il décide de publier le secret dans son intégralité, le Vatican ne publie pas le quatrième mémoire, celui du 8 décembre 1941, le dernier en ordre chronologique, mais le troisième, celui d’août 1941, en y ajoutant ensuite le texte de janvier 1944, où est noté le troisième secret. Le troisième et le quatrième mémoire sont similaires, comme nous venons de le voir, mais dans le quatrième figure cette phrase : « Au Portugal on conservera toujours le dogme de la foi etc. », qui ne figure pas dans le troisième. Certes, cette expression n’est pas complètement omise, mais elle est rapportée dans une note en marge, sans aucune explication. Alors que cette ligne est justement au centre de grandes controverses...
« Est-il possible que les paroles de la Vierge, émises par la Mère de Dieu en personne, puissent finir par un “etc.” ? ». C’est Socci qui cite cette question non indifférente de Paul Kramer, auteur de La battaglia finale del diavolo [La bataille finale du diable, ndr]. Que cacherait cet “etc.” ?. Les critiques font remarquer qu’il n’y a aucun lien logique entre cette phrase et le secret révélé en 2000, et que la phrase inachevée rapporte des paroles de la Vierge, une partie de l’entretien direct, alors que le secret consiste en une vision, sans aucune parole de la Vierge.
Le père José dos Santos Valinho, salésien, est le neveu de sœur Lucia et il a avec elle un rapport préférentiel. Dans une interview accordée peu avant la révélation du secret, il a confié : « J’estime que cette partie du secret concerne l’Église, en son intérieur. Il s’agit peut-être de difficultés doctrinales, de crises d’unité, de déchirements, de rébellions, de divisions. La dernière phrase du mémoire de ma tante, qui précède la partie encore inconnue du secret, dit : “Le dogme de la foi se conservera toujours au Portugal”. Le passage que nous ne connaissons pas commence après. Mais il fait comprendre que le sujet de la partie manquante pourrait être lié à la dernière affirmation connue, et donc que ce dogme pourrait vaciller dans d’autres parties de l’Église ».
Il n’est pas le seul à avoir avancé ce genre d’hypothèses.

Paul VI et soeur Lucie en 1967La grande apostasie
Au fil des années, les bruits les plus disparates ont couru sur le secret de Fatima. Le plus fréquent concernait la perte de la foi de la part d’une multitude de chrétiens. En d’autres termes, la Vierge aurait prédit une grande apostasie. S’agit-il seulement d’une légende ?
C’est ce qu’il semble, à la lumière de la révélation du Vatican. Mais le problème est que ce genre de légendes a été corroboré au cours des années par des personnes qui étaient venues à la connaissance du secret grâce à leur fonction. Tosatti consacre un chapitre entier à Cinquant’anni di indiscrezioni eccellenti [Cinquante ans d’indiscrétions excellentes, ndr]. Nous en citons quelques-unes :
Mgr Alberto do Amaral, évêque émérite de Fatima, affirme dans une conférence en 1984 : « Le secret de Fatima ne parle ni de bombe atomique, ni de têtes nucléaires [...]. La perte de la foi d’un continent est pire que la destruction d’une nation ; et il est vrai que la foi diminue continuellement en Europe. La perte de la foi catholique dans l’Église est bien plus grave qu’une guerre nucléaire » (déclaration démentie en 1986, mais reconfirmée ensuite en mars 1995).
Le cardinal Alfredo Ottaviani a dit dans une conférence en 1967 : « J’ai eu la grâce et le don de lire le texte du troisième secret.[...] Je peux seulement vous dire ceci : que des temps très difficiles viendront pour l’Église et qu’il faut beaucoup de prières pour que l’apostasie ne soit pas trop grande ».
On trouve aussi des indiscrétions “excellentes” citées et documentées dans le livre de Socci. Mgr Capovilla, secrétaire de Jean XXIII, lui aussi certainement au courant du secret, répond par écrit à une interview en 1978. À la question de savoir si le secret fait expressément référence à la hiérarchie ecclésiastique, à la Russie ou à une « crise religieuse du monde », il répond en écartant les deux premières hypothèses, mais ne dit rien de la troisième. Le contenu d’une lettre que le cardinal Luigi Ciappi, qui a longtemps été le théologien de la Maison pontificale, adresse au professeur Baumgartner, est encore plus explicite. Dans cette missive, écrite en 2000 mais publiée en mars 2002, le cardinal révèle : « Dans le troisième secret, il est prédit, entre autre, que la grande apostasie de l’Église commencera par son sommet ».
Tous menteurs ? Et s’il n’en est pas ainsi, faut-il croire que le Vatican a publié un faux ? Les choses sont un peu plus complexes. Sur la base d’une série d’indices et de témoignages concordants, de nombreux critiques de la version officielle sont convaincus que le secret serait fait en réalité de deux parties distinctes, et que celle qui a été révélée en 2000, écrite sur quatre feuillets, ne serait qu’une des deux parties et aurait toujours été gardée dans les archives du Saint-Office. L’autre partie, encore secrète, écrite sur un seul feuillet, serait toujours restée dans l’appartement des Papes.
Il y aurait aussi un indice logique qui confirmerait cette hypothèse. Tosatti rapporte la thèse d’Andrew M. Cesanek, un autre chercheur qui s’est mesuré avec le secret de Fatima. Ce dernier, en comparant les deux premières révélations avec celle qui a été rendue publique en 2000, constate que les deux premières sont caractérisées par une séquence du genre vision-explication, alors que dans la dernière, la partie “explication” manque. Tosatti note : « Certes, il est curieux que des trois parties, ce soit justement celle qui nécessite le plus d’un “guide à la lecture” qui en manque ».
Les procès-verbaux de sœur Lucia
Bien entendu, le Vatican ne pouvait pas ne pas interpeller sœur Lucia, la dernière des pastorinhos qui vivait encore à l’époque (elle est morte en février 2005). À ce propos, l’actuel secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Bertone, s’est rendu deux fois à Coimbra, une première fois le 27 avril 2000 et une deuxième fois le 17 novembre 2001 (en réalité le cardinal a révélé qu’il avait aussi rencontré la sœur le 9 décembre 2003, mais pour approfondir des questions concernant Mgr Luciani). Nous connaissons deux comptes rendus de ces deux rencontres, quelque chose qui ressemble à des procès-verbaux, et l’un des deux, le second, est même souscrit par sœur Lucia. De fait, tous deux confirment la ligne du Vatican : pour la sœur elle-même, le secret aurait été révélé dans son intégralité et la scène du pape tué représenterait l’attentat de 1981. Mais aux yeux des critiques, ces “procès-verbaux”, fruit d’heures entières de conversation, seraient excessivement synthétiques, presque elliptiques et vraiment trop génériques.
Nous ne rapportons, pour faire bref, que l’observation du père Paul Kramer rapportée par Socci. Celui-ci a calculé que de la deuxième conversation, qui a duré deux heures, le cardinal Bertone « n’a réussi à tirer que quarante-deux mots importants (quarante-deux) à attribuer à la sœur entre guillemets ». Et toujours à propos de ce second procès-verbal, Socci, soulignant que la sœur ne parle que le portugais, se demande : « Pourquoi donc n’existe-t-il pas de texte en portugais ? Et s’il existe et — ce qui semble évident — si sœur Lucia n’a signé que celui-ci, pourquoi le texte portugais n’a-t-il pas été publié ? Et pourquoi la version anglaise ne porte-t-elle pas la signature de la sœur ? ». Et le livre publié par la sœur peu avant sa mort, Gli appelli del Messaggio di Fatima [Les Appels du Message de Fatima, ndr] ne dissipe pas les doutes, car elle évite de s’aventurer dans des questions qui concernent le secret.
Tosatti cite néanmoins une phrase particulièrement significative de ce livre : « Je laisse entièrement à la Sainte Église la liberté d’interpréter le sens du message, parce cela lui appartient et relève de sa compétence ; par conséquent je me soumets humblement et volontiers à tout ce que le Saint-Siège dira ou voudra corriger, modifier ou déclarer ».
Il est en effet frappant que la sœur ait utilisé des verbes comme « modifier » et « corriger ».

Jean-Paul IerLe cardinal Bertone et Jean Paul Ier
Peu après la sortie du livre de Tosatti, la maison d’édition Rizzoli a publié un autre volume sur Fatima. Il s’agissait cette fois d’une longue interview du cardinal Bertone par le vaticaniste Giuseppe De Carli. Dans ce volume, le cardinal répète la version officielle, en l’enrichissant de détails inédits, mais il évite de répondre aux questions soulevées par les critiques.
En ce qui nous concerne, nous nous bornons à mettre en évidence un passage du livre de De Carli qui pourrait faire naître de nouvelles questions chez un lecteur ordinaire :
Le cardinal Bertone est interrogé sur le rapport entre Fatima et Albino Luciani. La question est connue : peu avant d’être élu pape, celui qui était alors le patriarche de Venise est allé rendre visite à sœur Lucia. Certains ont émis l’hypothèse que celle-ci lui aurait prophétisé qu’il serait devenu pape et qu’il serait mort rapidement. Le cardinal Bertone répond en niant que la sœur ait jamais fait une prophétie de ce genre. Et il produit à ce propos un écrit du futur pape lui-même, daté de janvier 1978, dans lequel le contenu de la conversation est rapporté de manière synthétique.
Sœur Lucia, note le patriarche de Venise, lui avait parlé de la nécessité d’avoir « des chrétiens et spécialement des séminaristes, des religieuses et des religieux novices sérieusement décidés à servir Dieu sans réserves » et ainsi de suite. Puis Luciani, après avoir raconté qu’il lui avait posé des question sur la danse du soleil (un miracle spectaculaire de Fatima), s’interroge : « [...] quelqu’un demandera : un cardinal s’intéresse-t-il à des révélations privées ? ». Oui, répond-il, en expliquant que l’« Évangile contient tout », mais que les chrétiens ont aussi besoin de « scruter les signes des temps ». « Et derrière le signe, il est bon de faire attention aux choses qui sont révélées par ce signe. Lesquelles ? », se demande-t-il encore dans son style simple et linéaire. Et il énumère les quatre choses qui, d’après lui, ont été indiquées par la Vierge dans cette lointaine année 1917, en les expliquant une par une : se repentir, prier, réciter le chapelet et enfin, ne pas oublier que l’enfer existe.
Il y a cependant, dans les lignes que le patriarche consacre à la prière, une allusion qui frappe. Luciani relève la difficulté que cette pratique rencontre chez ses contemporains, et il conclut : « Ce n’est pas moi, mais Karl Rahner qui a écrit : “Il y a, à l’intérieur de l’Église elle-même, un engagement exclusif de l’homme pour les réalités temporelles, qui n’est plus un choix légitime, mais apostasie et chute radicale de la foi” ». Apostasie ?
En somme, en dépit du dévoilement de 2000, un halo de mystère continue à planer sur le secret de Fatima. Un mot dense d’énigmes menaçantes pour beaucoup de gens, mais pas pour le simple fidèle, auquel il apparaît au contraire chargé de réconfort et d’espérance, là ou le mot mystère rythme et accompagne la récitation du chapelet, une prière qui, justement en ce lieu, s’est enrichie d’une oraison jaculatoire de douce miséricorde que la Vierge a voulu livrer aux trois enfants et, à travers eux, à l’Église tout entière. Et c’est justement pour cela, croyons-nous, qu’au cours des années, l’apparition de Fatima est devenue de plus en plus chère au peuple chrétien. Il nous plaît de le rappeler au terme de cet article. — Davide Malacaria — Source : « 30 Jours », juin/juillet 2007.

fonte:30 jours

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